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Tchétchénie : Aslan Maskhadov appelle les Occidentaux à réagir
LEMONDE.FR | 08.02.05 | 14h14
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Alors que le Kremlin a disqualifié l'offre de cessez-le-feu du leader indépendantiste tchétchène, le chef de guerre islamiste Chamil Bassaïev - que Moscou disait mort - refait surface sur un site Internet. Une table ronde Tchétchénie-Europe pourrait avoir lieu début mars.

Le président indépendantiste tchétchène Aslan Maskhadov a appelé les Occidentaux à sortir de leur silence sur la Tchétchénie et à pousser la Russie à accepter des négociations, après l'annonce d'un cessez-le-feu unilatéral des rebelles, dans un message publié sur le site indépendantiste www.kavkazcenter.com, mardi 8 février.

Les indépendantistes tchétchènes "sont prêts à démontrer leur volonté de paix et appellent l'ONU, l'UE, le Conseil de l'Europe, les gouvernements des pays démocratiques d'Europe et les Etats-Unis à rompre avec l'immobilisme et à s'impliquer plus activement dans le plan de paix que nous proposons", déclare M. Maskhadov dans le communiqué.

Depuis le 1er février, M. Maskhadov a décrété un cessez-le-feu unilatéral, appelant le Kremlin à accepter des négociations "sans conditions préalables". Le cessez-le-feu et l'offre de négociations visent à "endiguer la menace qui pèse non seulement sur notre peuple, mais sur tous les peuples de Russie et du Caucase en raison de la guerre sanglante qui se poursuit pour la sixième année en Tchétchénie, et est depuis longtemps sortie des limites fixées par le Kremlin", ajoute M. Maskhadov. Selon lui, des "processus complexes et profonds, en cours aujourd'hui dans le Caucase, mènent irrémédiablement cette région à une catastrophe d'une ampleur plus importante".

L'offre de Maskhadov avait été rejetée lundi par un porte-parole du Kremlin, qui qualifie toujours le leader indépendantiste de "terroriste". Le président indépendantiste a pourtant toujours tenu à se démarquer des positions des chefs de guerre radicaux, condamnant notamment les prises d'otages et les attentats visant des civils sur le territoire russe.

CHAMIL BASSAÏEV REFAIT SURFACE

"Nous avons obéi à Maskhadov et respectons son initiative de paix", a annoncé, de son côté, le chef de guerre et leader de la fraction la plus radicale des rebelles indépendantistes, Chamil Bassaïev, dans une vidéo diffusé également mardi, sur le même site Internet. Selon le site des rebelles, le message de Bassaïev a été enregistrée dimanche, en Tchétchénie.

"Les moudjahidine tchétchènes ne se battent pas pour moi ou pour Maskhadov, ils se battent pour Allah, pour la liberté et l'indépendance de notre patrie - et avec l'aide d'Allah, nous vaincrons", dit-il.

Chamil Bassaïev, qui a revendiqué les principaux attentats et attaques commis hors de Tchétchénie ces dernières années, et notamment la prise d'otages perpétrée dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, (344 morts sans compter les terroristes) en septembre 2004, promet aussi la poursuite de la guerre.

La vidéo dément les rumeurs répandues la semaine dernière en Russie, selon lesquelles le "terroriste numéro 1" pour Moscou était décédé en janvier dans un affrontement en Tchétchénie, de maladie ou des suites d'une blessure ancienne à la jambe.

TABLE RONDE TCHETCHENIE-EUROPE EN MARS

Une table ronde avec les représentants de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le pouvoir tchétchène pro-russe et d'anciens responsables indépendantistes pourrait avoir lieu le 3 mars et probablement à Grozny, a annoncé samedi le président tchétchène pro-russe Alou Alkhanov.

"Nous sommes totalement favorables à cette table ronde. (...) Nous n'avons pas de sujet tabou", a déclaré M. Alkhanov lors d'une conférence de presse à Moscou. "Les députés du Parlement de l'Itchkérie [nom de la Tchétchénie à l'époque de l'indépendance de facto de 1996 à 1999, entre les deux guerres dans cette république du Caucase russe] et d'autres dirigeants du gouvernement [du président indépendantiste alors élu, Aslan] Maskhadov prendront part à cette table ronde", a-t-il poursuivi. M. Alkhanov souhaite que cette rencontre se déroule à Grozny, la capitale de la Tchétchénie. "Que les représentants du Conseil de l'Europe viennent à Grozny, nous allons assurer leur sécurité", a-t-il souligné en ajoutant cependant qu'un autre lieu pourrait être retenu.

Fin septembre, le Conseil de l'Europe avait déjà organisé une conférence sur les droits de l'Homme présentée comme le début d'un "dialogue" entre le pouvoir et la société en présence d'Alvaro Gil-Robles, le commissaire aux droits humains du Conseil de l'Europe.

Avec AFP et AP


M. Berezovski affirme que les Tchétchènes ont un engin nucléaire

Le milliardaire et opposant russe exilé à Londres Boris Berezovski a affirmé, mardi 8 févrer, avoir transmis au FSB (les services de sécurité russes) des informations selon lesquelles les rebelles tchétchènes étaient en possession d'une "bombe portative" nucléaire, des propos aussitôt démentis par Moscou. Il a précisé que selon ses informations, il "manquait des éléments pour mettre à feu" cette bombe.
"Pour autant que je sache, le FSB a abordé cette question de manière tout à fait sérieuse. Selon des informations indirectes, il a été effectivement confirmé que les Tchétchènes étaient en possession de cet engin nucléaire portatif", a affirmé M. Berezovski sur la radio Echo de Moscou. Le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda a publié, mardi, une brève interview de M. Berezovski contenant les mêmes affirmations.
Boris Berezovski, qui avait noué des relations en Tchétchénie alors qu'il exerçait les fonctions de secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe avant la reprise de la guerre en 1999, affirme encore que des Tchétchènes lui ont proposé il y a deux ans d'acheter cet engin nucléaire. (-AFP)







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